L’Haitian Dispora Political Action Committee (HDPAC) à travers une note publiée sur le débat actuel dans le pays précise que l’envoi d’une force militaire étrangère dans le pays n’est pas nécessaire. Selon les signataires de la note, les États-unis peuvent apporter leur support efficacement à travers plusieurs actions pratiques dont des sanctions financières et migratoires contre les haïtiens impliqués dans l’alimentation du mouvement des gangs dans le pays.
Le débat autour d’une force militaire étrangère en Haiti pour resoudre le problème du gangstérisme et revenir à la stabilité politique reste d’actualité. Comme beaucoup d’acteurs, le HDPAC se positionne sur la question. Dans une note rendue publique, cette organisation pense qu’une force étrangère n’est pas nécessaire et que les États-unis peuvent aider à résoudre le problème en adoptant des mesures simples moyennant qu’ils aient de la volonté. En ce sens, elle en énumère quelques unes.
“Ils peuvent: geler les actifs de tous citoyens haitiens-Americains impliqués dans la fourniture des armes et des minutions aux gangs armés; bloquer les comptes bancaires de tous acteurs haitiens impliqués dans le trafic des armes et minutions avec les gangs; identifier et renvoyer en Haiti tous membres de familles des acteurs haitiens Vivant aux USA et impliquer dans le commerce des armes et munitions avec les gangs; annuler pour, au moins 10 ans, les visas de toute personne haitienne de la classe politique, economique et financiere impliquée dans les relations avec les gangs armés; révoquer les résidences et criminaliser tout haitien aux USA operant avec les gangs armés en Haiti; le systeme judiciaire doit être renforcé et remis en Confiance; certains juges sérieux doivent revenir a cette fin”, écrivent les signataires.
Ils poursuivent:” une Assistance technique formelle peut etre mise en place pour transformer la qualité des forces de securité en Haiti, entre 2 et 6 mois, pour équiper et completer les moyens d’action de PNH et FADH; utiliser des escortes US avec des officiers anti- gangs parlant creole et d’origine haitienne; neutraliser, les chefs de gangs de maniere systematique; renforcer les capacités de collecte, de traitement et d’utilisation des informations de securité; accompagner et maintenir les services contre la drogue et les substances illicites; maintenir la communication sur l’operation non pas comme une intervention etrangere, mais une assistance technique stricte aux autorités haitiennes, éviter toute participation des UN dans cette affaire”.
Ils précisent par ailleurs que les haitiens n’ont aucune Confiance ni aucun respect pour les membres des UN. Car, ils apportent maladie, prostitution, vagabondage et appui aux gangs. “Rappelez vous que seuls les USA ont encore un peu de leadership aux yeux des Haitiens”, conclut la note.
