Les populations des Cayes et de Miragoâne étaient dans les rues, ce 17 octobre 2022. Ils continuent de réclamer les mêmes choses dont le départ du Premier Ministre de facto, Ariel Henry. Si à Miragoâne, il n’y a pas de quoi regrettable à signaler, aux Cayes ce n’est pas pareil. Au moins trois blessés par balles à déplorer.
Comme d’habitude, la Police dans la troisième ville du pays est sévèrement critiquée pour son comportement vis-à-vis de la population. Ce 17 octobre 2022, alors que plusieurs centaines de gens étaient descendus dans les rues, les agents de la force de l’ordre ont réagi avec peu de tempérance, critique plus d’un. Au moins trois manifestants ont été blessés par balles.
Selon les victimes, ce sont les policiers de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) qui les ont tiré dessus. Jeannot (38 ans), touché au menton, refusait de rester à l’hôpital par peur que la Police venait lui arrêter par la suite. Quant à Léonord (19 ans), il raconte avoir reçu deux balles au moment où il aidait à évacuer un blessé. La population qui réclame le départ d’Ariel Henry du pouvoir, qui dénonce la cherté de la vie, la non disponibilité du carburant, entre autres, menace de changer d’attitude face aux policiers qui font preuve de brutalité à leur égard.
À Miragoâne, la population annonce des manifestations moins pacifiques
Plusieurs centaines de personnes étaient dans les rue de la cité Fernand Hibbert, ce 17 octobre 2022, à l’appel de la coordination des Nippes de “Pitit Desalin”. Accompagné de deux bandes à pieds, les manifestants étaient particulièrement hostiles au chef de la Primature qu’ils exigent sa démission pour incompétence. Les protestataires dénonçaient en outre, la cherté de la vie, la rareté du carburant, etc. Les organisateurs de cette mobilisation saluent la réussite de la journée tout en annonçant la poursuite des mobilisations. Ce, dans un format plus violent.
