Dans une interview accordée au journal américain New York Post, l’ancien envoyé spécial des Etats-Unis en Haïti, Daniel Foote, a révélé une entente en sourdine du Premier Ministre haïtien, Ariel Henry, avec l’administration Biden contre les migrants haïtiens campés au Texas. Celui qui est indexé dans l’assassinat de Jovenel Moïse aurait accepté la déportation massive de ces migrants dans le but mesquin d’avoir le support de la maison blanche, a révélé le diplomate américain.
Le Gouvernement d’Ariel Henry fait passer le temps. Il ferme ses yeux sur tout. Le pays est livré aux gangs. La misère bat son plein dans le pays. Haïti envoi l’image à la fois d’une porcherie que d’un abattoir. Le Gouvernement fait semblant de ne rien entendre ni voir. Les récentes manifestations mettent le pays à feu et à sang. Le carburant n’est jamais disponible depuis des mois. Cela ne concerne pas l’exécutif qui est comme bien protégé. Bien souché. C’est seulement dans cette situation de grande crise qu’un ancien envoyé spécial américain a permis d’entrevoir les raisons de ce confort.
Tout est lié à son entente en cachette avec les Etats-Unis. Mr Henry a décidé d’humilier son peuple pour avoir la faveur de la maison blanche. Il a trahi les désespérés migrants haïtiens arrivés sous le pont Del Rio au Texas pour avoir libre court de trainer les pieds sur la réalisation des élections haïtiennes tout en s’assurant qu’il peut être serein pendant tout le temps qu’il passera au pouvoir. D’après Daniel Foote, l’ancien envoyé spécial américain en Haïti, le docteur qui est sensé le défenseur numéro un de la nation, a décidé de passer un pacte avec l’administration de Joe Biden pour recevoir ces migrants qui arrivent par plusieurs milliers au Texas dont l’image donnait de grandes inquiétudes au Président américain.
Selon Daniel Foote qui ne cesse de dénoncer le Premier Ministre de facto haïtien, c’est cette compromission malsaine qui a valu aux Etats-Unis de saborder le plan électoral haïtien. Rappelons que le PM depuis maintenant 14 mois n’a jamais montré de volonté réelle pour enclencher le processus électoral dans le pays. Son Gouvernement n’avait rien dit non plus lorsque les haïtiens étaient malmenés, humiliés et déportés dans des conditions qui ne s’apparentent pas à des traitements donnés à des humains.
