Des personnalités physiques et morales dont le Bureau intégré des nations-unies (BINUH) ont surpris de la décision prise par les autorités judiciaires haïtiennes dans le dossier d’abus sexuels sur mineure impliquant l’ancien président de la Fédération haïtienne de football (FHF). Par conséquent, le bureau demande qu’un processus judiciaire et complet soit de nouveau enclenché.

Le non-lieu rendu par les autorités judiciaires haïtiennes dans l’affaire de l’ex-président de la Fédération haïtienne de Football (FHF) Yves Jean Bart dit Dadou a suscité beaucoup de réactions notamment après la lourde suspension infligée à celui –ci par la plus haute instance du football mondial, la Fédération internationale de football association (FIFA).

En ce sens, le Bureau intégré des nations-unies (BINUH) se montre, dans un communiqué de presse rendu public très préoccuper et demande qu’un processus judiciaire et indépendant et complet soit mené.

«Les éléments du dossier de l’ancien patron de la Fédération haïtienne de football sont très inquiétants ont déclaré les responsables du BINUH, demandant par ailleurs qu’un processus judiciaire et indépendant et complet soit mené afin que les victimes présumées obtiennent justice.

Plus loin le BINUH a salué la sanction adopté par le comité d’éthique de la FIFA dans ce dossier et appelle les autorités haïtienne à garantir la sécurité des présumées victimes ainsi leur droit à obtenir la réparation.

En définitive, le BINUH plaide en faveur de la mise en place d’un mécanisme pour assurer que les victimes d’abus sexuel et de toutes autres violences ainsi que leur défenseur ne fassent pas l’objet de menaces et d’intimidations.