Retranché depuis un bon bout de temps dans le silence, le parti Rasanble pou Sove Lakay “Parasol”, revient pour surclasser le president dominicain avec son attitude un peu trop raciste. Le président du Parti, Yvon Bonhomme lui fait un rappel de la noblesse historique du peuple haïtien tout en lui informant que son pays ne sera pas en paix pas avant qu’Haïti soit sorti de l’anarchie.
Comme à l’accoutumée, l’ancien directeur général du ministère des haïtiens vivant à l’étranger (MHAVE), n’a pas mis de l’eau à la bouche pour recadrer le numéro un dominicain, Luis Abinader. M. Bonhomme en profite pour dénoncer le mauvais traitement donné aux haïtiens, particulièrement aux femmes enceintes par les autorités migratoires dominicaines. C’est une giffle à la dignité haïtienne, rappelle-t-il à M. Abinader. En dehors de son comportement foncièrement raciste qu’il lui reproche, il lui a fait une piqûre de rappel qu’Haïti et la République dominicaine ne constituent que deux ailes d’un seul oiseau.
Il ne se limite pas à cela. De l’avis de celui qui fait le plaidoyer des femmes dont des “Madan Sara”, aux grands maux les grands remèdes. Et c’est en ce sens qu’il a balancé sans langue de bois comme un ultimatum au chef de l’État dominicain que son pays ne sera jamais en paix tant qu’Haïti reste coincer dans cette impasse.
C’était aussi l’occasion pour le numéro un de Parasol de préciser à l’intention de M. Abinader l’origine noble du peuple haïtien qu’il demande de respecter. Ainsi, a-t-il souligné la remarque du chancelier haïtien, Claude Joseph, qui a pris son courage pour, malgré les douleurs, remuer le couteau dans la plaie. ” Nous réitérons notre support au ministre Claude Joseph pour son courage et nous demandons aux dominicains de respecter notre dignité”, balance-t-il avant de tacler le secteur démocratique et populaire (SDP) et l’ancien sénateur, Jean-Charles Moise qui sont, selon lui, les principaux artisans de cette catastrophe politico-économique, social et humanitaire qu’est en train de vivre Haiti. À l’opposé de ces précités, le politique encourage un nouveau complot pour sortir le pays de ce marasme qui a trop duré.
