Petrocaribe : les avocats de la partie civile contestent l’ordonnance du juge Ramoncite Accimé

Le porte-parole du Secteur démocratique et populaire, Me André Michel, et Me Marc-Antoine Maisonneuve, n’ont pas tardé à réagir à l’ordonnance du juge Ramoncite Accimé, demandant aux institutions financières et bancaires le dégel des fonds de plusieurs entreprises indexées dans le dossier de la dilapidation du fonds PetroCaribe.

Le dossier de dilapidation des fonds Petrocaribe a refait surface avec la publication de l’ordonnance du juge Ramoncite Accimé dans laquelle il ordonne aux institutions financières et bancaires du pays le déblocage des fonds d’environ une dizaine d’entreprises qui seraient impliquées dans l’affaire du dossier de dilapidation du Fonds petrocaribe. Cette décision est largement contestée par le porte-parole du Secteur démocratique et populaire, Me André Michel et Me Marc-Antoine Maisonneuve, avocats de la partie civile. Ils promettent d’ailleurs de faire appel.

“Nous, Ramoncite ACCIME, Juge d’instruction au Tribunal de Première Instance de Port–au–Prince, ordonnons à toutes les institutions financières et bancaires établies sur tout le territoire National de dégeler tous les fonds par elles détenus au nom de la COMPHENER S.A. rejoignant ainsi la ENERSA, la ELMECIN S.A., ARCHIVOLT, GK IMPORT EXPORT S.A./SUNTECH SOLAR HAÏTI”, peut-on lire dans cette ordonnance.

Me André Michel réplique
“Le juge Ramoncite Accimé a blanchi malicieusement les dilapidateurs des 4.2 milliards de dollars américains du fonds Petro Caribe. Nous rejetons cette ordonnance, une peuvre partisane et de complaisance. Nous avons, Me Maisonneuve et moi, déjà pris la décision de faire appel”, a écrit Me André Michel sur son compte.

Il faut souligner que le nom de Jovenel Moïse a été cité 69 fois dans le rapport de la Cour supérieure des comptes et du contentieux administratif (CSCCA). Un rapport qu’il qualifie de politique.