Déplorant les conditions dans lesquelles des policiers ont été brutalement tués à Liancourt, les Forces Armées d’Haïti (FAD’H) ont exigé aux autorités compétentes des moyens logistiques adéquats et armements en faveur de la PNH afin qu’elle puisse réaliser ses objectifs.
Les forces de Police traversent de nos jours son pire moment depuis son existence. Plus de 10 policiers sont tombés sous les balles des individus armés en moins de 15 jours. Tout en apportant leur solidarité aux familles amis et proches des policiers victimes,les Forces armées d’Haïti (FAD’H) ont exigé des dirigeants concernés de meilleures conditions de travail pour les policiers .
“Les Forces Armées d’Haïti (FAd’H), tout en déplorant les évènements qui ont eu lieu ces derniers jours dans le pays, causant la mort brutale des policiers tombés sur le champ de bataille, compatissent à la douleur de la Police Nationale d’Haïti (PNH) ainsi qu’à celle de leur famille”, a écrit le secrétaire général de la PNH.
“Elles en profitent pour apporter toute leur solidarité à la PNH en attendant de recevoir des autorités les moyens et matériels nécessaires pour aider plus efficacement l’Institution Policière selon les vœux de la Constitution Haïtienne, à résoudre le problème de banditisme qui gangrène le pays et empêche la population de vaquer librement à ses activités”.
La loi mère du pays en son article 263 a reconnu l’existence de deux forces distinctes : les forces armées d’Haïti et les Forces de Police. Embryonnaire, désuète, vieillissante, inefficace tels sont les adjectifs appropriés aux Forces armées d’Haïti (FAD’H) mais elles veulent encore se faire entendre dans la volonté de venger le sang des policiers tombés et en combattant le grand banditisme qui sévit dans le pays depuis bien trop longtemps.
