Fanmi Lavalas se retrouve dans la proposition de sortie de crise de la société civile

Le dur à cuir parti Fanmi Lavalas semble finalement lâcher prise. À la suite de 5 ans d’opposition radicale, il semble se retrouver dans la proposition de sortie de crise de la société civile qu’il a signé. Le motif est claire: “ce document reflète plus ou moins la volonté populaire”.

Il est annoncé que la coordonnatrice de cette structure, Maryse Narcisse, aurait signé le document déjà paraphé par plus de deux centaines de partis et organisations de la société civile en vue d’un accord politique. De fait, son porte-parole l’avait dit lorsqu’il avait été interrogé sur l’absence de la structure de Jean Bertrand Aristide dans les discussions à Montana. Jodson Durogène, a répondu dans ces termes:” il n’y a pas qu’un seul jour pour parapher le document. On a participé à plusieurs rencontres à cet effet”.

Par ce geste, le parti Fanmi Lavalas laisse le Secteur démocratique et populaire (SDP) faire cavalier seul dans le processus d’entraver tout processus d’unification politique de l’opposition vers une sortie de crise. Si le SDP un peu agité ces derniers temps, défend la paternité de l’opposition en se prennant pour l’avocat du peuple, le parti Lavalas avec le même discours, justifie sa position.

Selon M. Durogène, des trois propositions sur la table, celle qui reflète au mieux la volonté populaire c’est celle de la commission de la société civile. Il reproche le caractère monocéphale de celle d’Ariel et de l’idée d’imposition de celle du protocole d’entente national (PEN). Fanmi Lavalas demeure accrocher à l’idée de renverser le système et ne peut emprunter la voie contraire de ce que demande la population plusieurs années durant, dit M. Durogène.

Néanmoins, le porte-parole promet d’aller vers les bases populaires, representations en miniature du peuple, pour prendre leurs opinions à cet effet. Le politique dit croire dur comme fer que le parti qui marche coude-à-coude avec la population ne fera rien contre la volonté populaire.