Annonce
Home ACTUALITÉS Chassés de chez eux par le gang “Kraze baryè”, les citoyens qui...

Chassés de chez eux par le gang “Kraze baryè”, les citoyens qui se réfugiaient devant l’ambassade américaine sont délogés de force

Plusieurs dizaines de personnes qui fuyaient la terreur du gang “Kraze baryè” à Tabarre, le dimanche 23 juillet 2023 et qui prenaient refuge devant l’ambassade des États-unis dans la zone sont à nouveau expulsés. Cette fois, c’est la Police nationale d’Haiti (PNH) qui les a poussé brutalement à coup de gaz lacrymogène à affranchir le lieu. C’est là la réaction du Gouvernement à qui l’on a adressé les reproches de ne rien dire.

Le phénomène de l’insécurité a augmenté de façon spectaculaire ces derniers jours. Plusieurs zones de la capitale, de Tabarre, et de kenscoff, ont été attaquées brutalement par les bandits dont le gang ” Kraze baryè” dirigé par Vitelhomme Innocent. Leurs exactions consistent en assassinats de gens, incendies de domiciles, blessures par balles de civils paisibles, entre autres. À Fort-Jacques comme à Tabarre la population est, pour l’heure errante.

Dans ce sens, plusieurs dizaines de gens pris entre les feux du gang à Vitelhomme dans la zone de Tabarre se sont réfugiés à l’entrée de l’ambassade des états-unis, leur voisin. Selon eux, l’ambassade est la seule institution qui est sécurisée sur le territoire nationale. S’y réfugiant, ils ont l’assurance d’être en sécurité. Certains évoquent également le rôle des USA dans la dégradation du phénomène de l’insécurité dans le pays. Ils avaient menacé de ne pas laisser l’espace pas avant que la police ait décidé de pacifier la zone.

En effet, ils avaient des idées erronées, parait-il, puisque, trois jours après, soit, le mardi 25 juillet 2023, la Police nationale, au lieu de faire face aux bandits, ont préféré appliquer leurs armes contre la population errante en les délogeant de l’ambassade avec fracas. Ils ont fait usage de beaucoup de gaz lacrymogène pour les disperser. Fort de cette situation, la population a le choix de retourner chez eux pour se faire massacrer, rejoindre des zones moins exposées ou grossir le rang de ceux qui trainent depuis bien longtemps dans les rues ou sur les places publiques à cause du laxisme des autorités et de la toute puissance des gangs.

No comments

Leave a reply Cancel reply

Exit mobile version