Plusieurs organisations syndicales évoluant dans le transport ont annoncé pour les 31 juillet, 1er et 2 août 2023, trois journées de grève en vue de contraindre le Gouvernement à respecter leur exigence. Une série de grèves continue est aussi envisagée si l’État persiste dans son entêtement, prévoient les syndicalistes.
L’ultimatum de trois jours accordé au Gouvernement pour diminuer le prix des produits pétroliers de 40% est arrivé à expiration depuis le week-end écoulé. Constatant que le pouvoir a fait fi de leur exigence, ils se sont à nouveau réunis pour lancer un mot d’ordre de grève, disent-ils, d’avertissement, pour les 31 juillet, 1er et 2 août prochain.
Les syndicalistes, très acides contre le pouvoir, dénoncent, ce qu’ils appellent, des manoeuvres indécentes de l’exécutif en vue de ne pas se courber aux obligations de la loi du 19 mars 1995. Selon Jacques Anderson Desroches, depuis l’ultimatum, est constaté le pays connait un rebondissement planifié des activités d’insécurité. Il évoque d’autres problèmes qu’on ajoute dans le parquet, notamment la cessation de la distribution à Thor. Tout cela vise, insiste-il, à faire avaler le prix à la population. Ainsi, précise le syndicaliste, si la population et les groupes organisés ne se soulèvent pas, ils acceptent volontiers leur situation.
Dans la foulée, ils menacent de maintenir une permanence dans l’observation de la grève si rien est fait après les trois jours annoncés.
