Opérations de la PNH au bicentenaire : un show pour la consommation internationale, selon le RNDDH

Le responsable du réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance, qualifie de show pour la consommation internationale, les opérations policières menées au bicentenaire dans le but, disent les dirigeants de la PNH, de déloger les civils armés. L’État haïtien ne peut combattre ni l’insécurité ni le kidnapping qu’il a lui même planifié, dit M. Pierre invitant la population à assumer sa responsabilité afin de propulser vers la sortie ce régime anti populaire.

La PNH a mené pas moins de trois opérations au niveau du bicentaire pour tenter, dit-elle, de déloger le gang de cinq secondes qui prend en captivité la population du village de Dieu tout en élargissant ces actions sur tout le reste du pays. Pour ce qui a trait aux retombées de ces opérations, la police se contente seulement d’inviter la population à la patience faute de bilan satisfaisant.

Constatant ce déficit à reccurrence, le RNDDH, met au pilori les autorités de la police qui selon lui font du cosmétique. D’après Pierre Espérance, aucune intervention policière dans ces zones habitant ces bandits ne vise à déloger réellement ces dangereux individus. Il ne s’agit que d’un show pour la consommation internationale, précise le militant des droits de l’homme. Il critique par ailleurs l’instrumentalisation et l’affaiblissement de la PNH par les dirigeants de l’État arguant que les bandits et la PNH ne forment qu’un seul corps.

Plus loin, M. Pierre avance que le régime ne peut pas combattre ni l’insécurité ni le kidnapping dans le pays à cause de leur dépendance. “C’est le régime qui arme les bandits, et ce, mieux que la police. Un régime qui fait alliance avec des gangs ne peut pas combattre l’insécurité. Au contraire, il banalise la vie de ses citoyens”, précise-t-il ajoutant que le pourrissement de la situation est la conséquence de la gestion faite par l’État de la sécurité du pays.

M. Pierre en outre invite la population à se mobiliser afin de défendre sa dignité et les acquis démocratiques menacés. Selon le défenseur des droits de l’homme, seul à travers un front commun que le peuple parviendra à éjecter ce pouvoir et du coup, fréiner l’insécurité et le kidnapping.