Au village de Dieu, la police creuse sa tombe

Les vidéos virales sur les réseaux sociaux sont révoltantes. Le gang d’IZO fait circuler des vidéos exposant les corps de policiers abattus et martyrisés aussi que des armes lourdes saisies. Coté de la PNH c’est le blackout total concernant ces opérations. On note aussi au moins un blindé incendié.

L’opération policière au village de Dieu est en passe de tourner en carnage, selon des informations disponibles, jusqu’ici. Au moins deux agents de la PNH ont déjà fait les frais dont le corps martyrisé de l’un d’entre eux circule en boucle sur les réseaux sociaux. En difficulté, la police semble ne pas pouvoir faire le minimum, en l’occurrence: récupérer le reste des compagnons d’armes liquidés sur le champs de bataille. Même après leur mort dans cette banlieue, les sacrifiés policiers n’ont aucun droit à l’honneur, constate-t-on.

Pour l’heure, on ne note aucune victime officielle dans le camp des civils armés. Selon des informations dignes de foi, les sans scrupules du village ont sacagé et incendié un des blindés de la PNH. Ils ont aussi saisi des matériels qu’ils exposent dans leurs vidéos. Au moment de la rédaction de cet article, on ne peut pas dire clairement si la police a fait machine arrière ou progresser mais, ce qui est à signaler des rafales de tirs d’armes automatiques sont encore audibles dans la zone du village et les différentes unités de la PNH sont remarquées tout au long de martissant, bolosse, théâtre national entre autres.

Les bandits non ébranlés sont en train de célébrer leur cruauté en exposant les armes pris entre les mains des policiers. Ils ont aussi profité pour souligner à l’attention des autres chefs de gang dans le voisinage qu’ils sont en détention des armes qu’ils redoutaient.

Un peu plus tot dans la matinée, un confrère avait signalé deux corps sans vie et décapité exposés sur la chaussée à fontamara. La presse jusqu’à l’heure ignore leurs identités. Entretemps, toutes les activités sont quasi paralysées à cause de cette situation. Au niveau de la place de martissant les agents de la PNH ont obstrué l’accès au bicentenaire occasionnant un embouteillage monstre dans la croisée des tirs provenant des hauteurs (bloc Grand-Ravine et Petit-Bois) et le village. Des riverains résignés ont quand même pris le risque isolément.

Signalons aussi que depuis le début de la semaine, la PNH a réalisé une descente des lieux au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince. Les tirs sont entendus en permanance et jusqu’à date la PNH ne communique aucun chiffre sinon lancer incessament des appels à la patience. Il faut aussi souligner que le porte parole de la PNH, Garry Desrosiers, avait souligné que la PNH a évalué la situation et améliore ses interventions. Contre des civils qui n’ont pas connu l’académie, la police concède des armes, d’autres matériels mais aussi les corps des policiers comme des sauvages.