Vers un consensus politique: des membres de l’opposition politique entament des pourparlers avec le Gouvernement

De nouveaux pourparlers sont lancés entre des membres de l’opposition et ceux du Gouvernement. Les acteurs de l’opposition le confirment à travers un document qu’ils baptisent de déclaration conjointe de représentants d’accords et d’entités de l’opposition, le 25 octobre 2022. À travers ce texte, ils ont exprimé leur bonne volonté de juguler une fois pour toute la crise toute en appellant les autres acteurs à relancer concrètement le dialogue inter-haitien dans un élan vrai et sincère.

Les discussions inter-haïtien sont reprises selon un groupe de l’opposition entre eux et le Gouvernement. Les pourparlers avancent à grand pas, confirment-ils à travers un document qu’ils baptisent:” déclaration conjointe de représentants d’accords et d’entités politiques”. Ils se disent arriver à la conclusion qu’il faut conjuguer leurs efforts afin de juguler de façon durable et consensuelle la crise qui met en péril le fondement de la République et fait planer de lourdes menaces sur la souveraineté nationale.

Les signataires de cette déclaration précisent qu’ils veulent oeuvrer, dans un élan patriotique, avec le souci de privilégier les intérêts supérieurs de la nation. Ils donnent la garantie de travailler promptement afin de restituer aux institutions républicaines leur autorité et leurs pouvoirs régaliens par le rétablissement de l’ordre et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire. En ce sens, ils lancent un appel à, disent-ils, la conscience citoyenne de tous les acteurs pour reprendre concrètement le dialogue inter-Haitien.

” Nous déclarons l’urgence nationale et nous nous rendons disponibles illico et sans discontinuité, à rechercher ensemble, l’indispensable compromis historique capable de garantir la protection des vies et la libre circulation des personnes et des biens, la reprise totale des activités, la stabilité et l’efficacité de la gouvernance intérimaire, l’amélioration des conditions de vie des couches défavorisées, la création des conditions pour l’organisation des élections démocratiques dans un délai ne dépassant 18 mois”, peut-on lire dans le document .