Le syndicaliste Josué Merilien a demandé aux responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle de repousser la date de la réouverture des classes dans le Grand Sud en raison du passage du séisme du 14 août qui a ravagé quasiment toutes les infrastructures de la zone, mettant en difficulté extrême des milliers de familles.
Le Sud-ouest du pays est frappé, le samedi 14 août 2021, de plein fouet par un puissant séisme qui a causé d’énormes dégâts. De l’avis de plus d’un dont le responsable de l’UNOH, le professeur Josué Merilien, les responsables du ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle devraient réviser la date de la réouverture des classes dans la partie Sud du pays en raison du passage de cette catastrophe naturelle.
Mais, la ministre de l’Éducation nationale, Marie Lucie Joseph , et son équipe ne l’entendent pas de cette oreille et fixent pour le 6 septembre prochain la réouverture des classes à travers tout le pays en dépit du passage du vibrant séisme qui a endommagé plus de deux cent établissements scolaires dans le sud selon un bilan officiel.
Rappelons que le dernier bilan publié par les responsables de la Direction générale de la Protection civile fait état de 2207 morts, 344 disparus, 12 268 blessés, 52 923 maisons détruites et 77 006 maisons endomagées.
Ce lourd bilan semble insuffisant aux yeux des responsables du ministère de l’éducation nationale qui refusent jusque-là de modifier le calendrier scolaire pour l’année académique 2021-2022 pour cette région que le tremblement de terre a agenouillé.
Sous les tentes et dépourvus d’une bonne partie de leur économie, les parents du Grand Sud doivent préparer, dans un contexte plus difficile que d’ordinaire, la rentrée prochaine des classes prévue pour le 6 septembre.
