La Radio Liberté fête cette année ses douze ans d’existence. En l’occasion, le Président Directeur Général (PDG) Johnson François, se remémore de l’épineux chemin parcouru sans les laisser noyer ses nobles objectifs. En guise de célébration en grande pompe, le PDG met l’accent sur la modernisation de la station.
La Radio Liberté fête son douzième anniversaire dans un contexte sociopolitique excessivement précaire. À cause de ces multiples entraves, les responsables sont obligés de surseoir sur les activités festives pour se concentrer davantage sur la modernisation de la station aux fins d’offrir un meilleur service à son auditoire.
Les difficultés rencontrées le long du parcours n’ont pas laissé indifférent, le numéro un de la radio. M. François s’en souvient des actes de sabotages (8 novembre 2015) en lien à la politique, les persécutions d’ordre ésotérique, le manque de moyens financiers, la discrimination entre autres. “Douze ans de péripétie, 12 ans de sacerdoce, douze ans de ministère”, se désole Johnson François.
En dépit des obstacles rencontrés, M François n’entend pas baisser les bras. Au contraire, il veut les transformer en stimuli pour le propulser vers l’avant. C’est dans cette veine qu’il rappelle qu’il est déterminé à continuer le travail. “Tous nous discriminent. Difficile de trouver des spots publicitaires. Quand on en trouve, on est terriblement discriminé. Quant à l’État, il nous traite en parents pauvres. Douze ans après, on est loin d’être satisfait. On ne va pas se décourager”, a-t-il précisé arguant qu’il combattra ciel et terre afin de voir comment la radio puisse aboutir à transformer la mentalité de la population.
“La radio qui a suscité au départ des jaloux, finit par se faire accepter dans la communauté. Nous avons des émissions diversifiées. Notre objectif c’est de permettre, à travers nos contenus, de changer la mentalité des gens. D’éveiller chez eux l’esprit de guerrier leur permettant de croire qu’il est possible de rester chez eux et se développer. Notre vision, c’est d’apprendre à nos frères et sœurs à aimer leur patrie. Leur communauté”, a précisé M. François tout en formulant le souhait que l’État central ouvre ses yeux sur ces zones communales. C’était aussi le moment pour lui de lancer un appel à la jeunesse de continuer à lutter dans la perspective de rapatrier son bien-être car, insiste-t-il, la route est très longue.
Rappelons que cette radio, en dépit des conditions difficiles vécues, continue d’émettre 24 heures par jour.