Le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés (GARR) a exprimé, samedi, à l’occasion de la journée internationale des migrants ses préoccupations face aux traitements inhumains infligés aux migrants haïtiens, pointant du doigt certains pays qui se réclament de défenseur des droits de la personne humaines.
Les responsables du GARR ont dénoncé , le samedi 18 novembre 2021, dans une note publiée, le traitement inhumain infligé aux migrants haïtiens rapatriés et/ou expulsés particulièrement les femmes enceintes et des enfants cette année, précisant que plus de 3,6 % de la population mondiale vit en situation irrégulière.
”À l’occasion de la commémoration de la journée internationale des migrants,18 décembre 2021, le Groupe d’appui aux rapatriés et aux réfugiés tient à attirer la sonnette d’alarme sur les traitements inhumains infligés aux migrants rapatriés et/ou expulsés ”, dénonce GARR dans une note rendue publique hier.
”La migration a toujours fait partie de la vie des peuples. En Haïti, cette année, la réalité migratoire a surtout été marquée par le rapatriement massif de plusieurs dizaines de milliers de nos compatriotes, notamment par les États-Unis, la République dominicaine et d’autres pays de l’Amérique latine. Ces rapatriements sont, la plupart du temps, entachés de violations graves des droits de ces migrants” a souligné le GARR.
Ces dernières années, le mouvement migratoire est très actif notamment en amérique Latine (Chili, Bresil, Panama, Mexique, Equateur) où une importante communauté haïtienne se forme.
Pour conclure, GARR pense que la crise migratoire constitue une préoccupation de taille à laquelle les dirigeants haïtiens et les organismes de défense des droits humains doivent apporter des réponses urgentes et adaptées. Outre les cas de violations des droits humains qui sont enregistrées au cours des rapatriements, la capacité du pays à accueillir ses propres ressortissants est une préoccupation toute aussi sérieuse.