Me André Joël Petit-Homme recadre le DG de l’ONA et exige sa réintégration

À l’ONA le dossier du REAL Business investment (RBI) chauffe le parvis. Le DG, Jemley Marc Jean-Baptiste, est à couteau tiré avec l’assistant directeur de la direction des affaires juridiques, Me André Joel Petit-Homme. Blamé et révoqué à travers une correspondance datée du 2 juillet en cours par le DG, M. Petit-Homme réagit, ce, pour recadrer son supérieur et lui exiger de faire retrait de sa décision injuste et arbitraire.

Dans sa correspondance du 2 juillet, M. Jean-Baptiste avait repproché à l’avocat d’outre-passé ses attributions. Ce dernier aurait, dit-il, commis une faute administrative grave en agissant dans un domaine qui n’est pas le sien. On croyait à la lettre le DG a.i de l’ONA jusqu’à ce qu’une autre correspondance qu’il a lui même paraphée vienne faire le tour des réseaux sociaux.

Le doute dès lors s’installe. Le contenu de la correspondance en question parrait en inadéquation aux motifs évoqués pour censurer l’avocat. Faux ou vrai, il a fallu la réaction de M. Petit-Homme pour justifier l’authenticité de la lettre et contre-attaquer.

Dans une correspondance responsive, celui qui avait été révoqué pour faute administrative grave recadre son supérieur hiérarchique. Il dément avoir agit de son propre gré. Selon Me André Joël Petit-Homme, la correspondance annexée à sa lettre de révocation ecrit le DG en C. C trahit la décision prise par le numéro un de l’ONA et les motifs évoqués.

“M. Le directeur général, un mandat est une autorisation d’agir ou de faire en lieu et place du mandant. Celui qui a reçu le mandat est autorisé à faire tout ce que le mandant lui même peut faire. En écrivant au juge de paix pour solliciter un transport sur les lieux et au président du conseil d’administration du REAL Business investment pour obtenir l’accès à la propriété, je n’ai nullement outrepassè les limites du mandat que vous m’aviez octroyé, lequel constat a servi de base à la note de soutien de l’ONA à l’ULCC. La décision prise, sans doute, sous l’influence de personnes interressées doit être donc retractée, car mieux informé. En conséquence, je sollicite son retrait”, a réagi l’avocat.

Selon Me Petit-Homme, il a été instruit verbalement puis confirmé par une note ecrite le 29 juin dernier. D’aprés lui, ces instructions constituent un mandat exprès tout en précisant pour le DG que sa tâche a été remplie et le constat requis avait été déjà acheminé.