Les signataires de l’accord de Kinam exigent le respect de l’article 134-1 et esquivent 134-2.

Les signataires de l’accord de Kinam et d’autres partis et organisations politiques affidés au pouvoir ont exigé le respect du mandat du président Jovenel Moïse en brandissant l’article 134-1, alors qu’ils ont mis de côté l’article 134-2 prétextant que celui-ci n’est pas applicable en cette circonstance.

Dans une conférence de presse tenue ce vendredi 5 février 2021, les représentants des différents partis et organisations politiques notamment ceux qui ont paraphé l’accord de Kinam ont demandé à l’opposition de respecter le mandat de 5 ans du président Jovenel Moïse qui, selon leurs dires, prendra fin le 7 février 2022 en se référant à l’article 134-1. Certains acteurs ont décidé tout bonnement de ne pas parler de l’article 134-2, d’autres le jugent inapplicable dans cette circonstance.

«Le mandat du président Jovenel Moïse prendra fin le 7 février 2022, conformément à l’article 134-1» rappelle le responsable du Parti PLANSPA, Dieudonné L’Hérisson .« Les leaders de l’opposition doivent se rendre aux élections s’ils veulent diriger le pays, c’est la loi de la démocratie », a-t-il souligné.

Outre le respect du mandat du président, le responsable de NOUPAREH, Ronsard-Cyr dit supporter corps et âme les grands chantiers du président Jovenel Moise dont la Réforme constitutionnelle, et l’organisation des élections générales. Avec la réforme constitutionnelle, le président Jovenel Moïse a fait choix de la stabilité politique et du développement a-t-il souligné.

L’article 134-2 jeté aux oubliettes

Les signataires de l’accord de Kinam dont, le professeur Dieudonné L’Hérisson, Rosard Saint-Cyr, Novia Aufustin ont fait toute une plaidoirie pour le respect de la constitution notamment l’article 134-1. Pourtant, ils semblent ignorer de manière très consciente l’exigence de l’ article 134-2 lors de leur prise de position.

134-2 est inapplicable selon des partis proches du pouvoir. D’ autres partis politiques tels que : KID, INITE, PHTK, PARASOL, Ayisyen Pou Ayiti , CONSORTIUM, RASAMBLE, OLAH, BOUCLIER, ont aussi déclaré que l’article 134-2 n’est pas applicable en pareille circonstance .