En visite à Fort-Liberté, le président Jovenel Moïse provoque la colère !

Le président Jovenel Moïse s’est rendu dans le département du Nord ’Est pour une visite. Au cours de ce périple, le chef de l’Etat a fait une déclaration que les hommes de l’opposition assimilent à une provocation et promettent de donner une réponse appropriée.

S’exprimant devant plusieurs centaines de personnes dans le département du Nord ‘Est plus précisément à Fort-Liberté, le président Jovenel Moïse a peté les plombs, envoyant un message clair à ceux et celles qui réclament son départ à quelques heures du 7 février 2021. Déclare-t-il la guerre à ses opposants ?

«Vous avez tué, empoisonné et exilé des présidents comme bon vous semble. Cette fois vous n’y arriverez pas. Ce président reste et demeure intact. Je vous donne une leçon, Vous ne le ferez plus jamais. Parce que, vous n’arriverez pas à me tuer, à m’exiler encore moins à m’empoisonner », a martelé le chef de l’Etat d’un ton très haut comme pour dire à ceux et celles qui réclament son départ qu’il ne partira pas quoiqu’il arrive.

L’opposition répond

Shiller Louidor, l’ex-sénateur Antonio Cheramy, Rony Timothé… répondent immédiatement au président de la République. Ils promettent de mener une belle et longue bataille contre le président Jovenel Moïse qui, disent-ils, ne reste qu’environ 24 heures à la tête du pays.

Ce que dit le président Jovenel Moïse ne nous intéresse pas. Il doit partir aussi simple que ça, a déclaré l’ex-sénateur Antonio Cheramy. « À provocation, provocation et demie », a-t-il promis.