Plusieurs centaines de personnes ont marché ce lundi pour protester contre la montée de l’insécurité à Liancourt. Cette manifestation s’est déroulée suite à l’enlèvement d’une jeune dame hier soir, portant le total à environ une dizaine de cas pour la période de fin d’année.
Une nouvelle victime, une nouvelle marche contre l’insécurité. Décidément, les habitants de la commune de Liancourt ne sont plus à l’abri des ravisseurs.
Suite à l’enlèvement d’une dame, plusieurs centaines de personnes ont parcouru, le lundi 4 janvier 2021, diverses rues de la commune de Liancourt pour exprimer leur grogne contre la recrudescence des actes d’insécurité et de banditisme qui s’installent.
Ils étaient munis des pancartes sur lesquelles on peut lire des messages traduisant leur mécontentement et leur inquiétude.
« Nous ne sommes pas habitués à ce genre de situation. La commune était réputée pour une zone hospitalière et très paisible. Maintenant, on ne peut pas marcher. On vit dans la peur. Nous exigeons paix et la sécurité » a déclaré l’un des manifestants, bien flanqué de son jean bleu.
«Nous sommes dans la dèche. Les bandits ont le champ libre. Depuis quelque temps, chaque jour apporte son lot de misère. Les autorités locales sont dépassées » a regretté un autre protestataire.
Les protestataires sont en colère contre les forces de l’ordre. Au cours de cette marche, les manifestants ont lancé des jets de pierres en direction du commissariat. Les Policiers ont répliqué à coup de gaz lacrymogène pour disperser la foule. Panique totale !
«Les policiers ne servent à rien. Ils doivent partir et laisser le commissariat libre » a martelé un jeune manifestant qui était munis d’une pancarte sur laquelle il est écrit : ABA KIDNAPINN.
Il faut souligner que pendant les fêtes de fin d’année pas moins de 10 personnes ont été enlevées. Hier soir encore, une jeune dame a été enlevée, les bandits de « Savien » sont pointés du doigt. Ce qui a soulevé la colère de la population.
La détérioration du climat sécuritaire a de graves répercussions sur l’économie de la zone qui repose en grande partie sur l’agriculture « riziculture ».
Par peur de se faire enlever, des « Grands » planteurs ont décidé de tourner la page de l’agriculture. Puisque, selon les informations, les bandits ont établi leur quartier général au milieu des plantations. Plusieurs personnes sont déjà victimes.