Des Partis et regroupements politiques ont signé un protocole d’entente désignant le Président du Sénat, le sénateur Joseph Lambert comme le nouveau président provisoire de la République et le Dr Ariel Henry premier ministre. Une entente rejetée par le secteur démocratique et populaire qui appelle à une solution concertée entre toutes les couches vives du pays.
Plusieurs partis et regroupements politiques qui se réclament de l’opposition n’ont pas apposé leur signature dans le protocole d’entente ayant abouti à la désignation du président du Grand-corps, le sénateur Joseph Lambert comme le nouveau président provisoire de la République et le Dr Ariel Henry premier ministre. Preuve que cette décision prise, environ 48 heures après la mort du président de facto Jovenel Moïse, ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition plurielle.
Rejetant d’un revers de main cette entente qu’il qualifie de malsaine et mort-née, le porte-parole du secteur démocratique et populaire, Me André Michel a précisé que ledit secteur ne s’empresse pas de signer aucun document. «La solution à la crise doit être haïtienne et concertée entre la classe politique, la société civile, la diaspora et les groupes de base», a déclaré celui qu’on appelle avocat du peuple.
“Toute autre démarche est malsaine et mort-née”, a-t-il souligné.
VEYE YO, DIRPOD, INITE, ENA, LOD DEMOKRATIF, Emergence patriotique, VIV AYITI, FUSION… figurent parmi les signataires de ce protocole d’entente. Cependant, des partis et regroupements politiques comme PITI DESALINN, MOPOD, MTV, Fanmi Lavalas, RDNP etc n’ont pas signé .
Avant d’être choisi par des partis et regroupements politiques pour la plupart proches du régime en place, le sénateur Joseph Lambert a été déjà choisi par ses paires dans une résolution adoptée.
Le sénateur Joseph Lambert se veut prudent. «J’ai compris la résolution des Sénateurs. J’exprime mon humble reconnaissance aux institutions politiques qui me soutiennent. Je leur dis sincèrement merci. J’espère rencontrer beaucoup d’autres encore pour réouvrir la voie de l’alternance indispensable à la démocratie », a déclaré celui qui affectionne son surnom d’animal politique.
