Depuis l’assassinat du Président Jovenel Moïse, il y a un flux d’informations qui circulent sans être en mesure de les confirmer. Pour peu que l’on fasse confiance aux rares autorités publiques qui restent en fonction, l’on est forcé de croire au rapport ou procès-verbal de constat du juge de paix de Pétion-Ville qui a physiquement établi la véracité de la mort du président.
Néanmoins, les faits avancés jusque-là par les autorités ne peuvent pas être vérifiés par la presse indépendante qui ne peut plus jouer son rôle. Nous sommes donc réduits à des simples relais d’informations dont on ne peut confirmer leur authenticité.
Mais ce qui attire l’attention n’est autre que le déferlement des agents de la USGPN à l’ambassade des USA pour demander l’asile. Certes l’accès leur a été refusé, cependant il est à noter que leur démarche mérite une attention soutenue! Ont-ils peur? De qui ont-ils peur? De quoi ont-ils peur? En dehors de ceux qui en ayant pris la fuite ont été rattrapés en République dominicaine, la démarche de demander l’asile ne traduirait-elle pas une certaine peur d’être devenue la victime expiatoire d’un complot sidérant ourdi par des hommes et femmes d’une même famille politique pour le contrôle de l’appareil d’état donnant l’accès au pouvoir ?
La demande d’asile en masse des agents de l’unité de la sécurité du palais national traduit plutôt une menace, si elle n’est pas abordé, qui risque de se transformer en un corps de rebelles armés luttant pour leur survie ne voulant pas devenir le dindon de la farce.
