Le Parquet de Port-au-Prince interdit à partir de ce jeudi la vente informelle des produits pétroliers dans les rues de la capitale. Le commissaire du gouvernement appelle la Police Nationale a sévi contre tous les contrevenants.
Les vendeurs des produits pétroliers poussent comme des champignons dans les rues de la capitale et des zones avoisinantes depuis tantôt deux mois en raison d’une rareté – artificielle – des produits pétroliers sur le marché local due, selon les autorités, au phénomène de banditisme qui prévaut à l’entrée Sud de la capitale notamment.
Le Parquet de Port-au-Prince se réveille enfin dans son sommeil hypnotique et annonce, ce jeudi 12 août 2021, des mesures interdisant la vente de tous les produits inflammables dans les rues de la capitale dans une note publiée portant la signature du CG de Port-au-Prince, Me Bedford Claude.
Ainsi, le chef du Parquet de la capitale appelle les autorités policières de la région métropolitaine à agir contre tous ceux et toutes celles ayant enfreint cette mesure qui vise à protéger la population. “La PNH est appelée à procéder à l’arrestation de tous les contrevenants”, poursuit la note.
Un problème récurent
En plus des problèmes de l’insécurité, de banditisme, de la cherté du coût de la vie… le pays est confronté à une carence des produits pétroliers sur le marché local depuis tantôt deux mois. Chacun a son Gallon jaune.
La plupart des stations à essence ouvre très rarement leur porte particulièrement dans les villes de provinces où des personnes arpent pendant des heures les rues à la recherche des produits dérivés de l’or noir. Ceux et celles qui arrivent difficilement à s’approvisionner en font du marché noir.
Les personnes qui veulent éviter la bagarre et qui ont peur des longues files d’attente paient souvent (à un prix exhorbitant) allant de 500 jusqu’à 1000 gourdes le gallon, tout dépend de la région, sans peur ni crainte de se faire arrêter.