Le CARDH réclame plus d’encadrement au mouvement populaire “Bwa Kale”

Le mouvement populaire “Bwa kale” est en train de faire son petit bonhomme de chemin. Il est, certes, moins en vue ces derniers jours mais, ses effets sont importants. C’est en ce sens que le Centre d’Analyse et de Recherche en Droit de l’Homme (CARDH) a salué ce révolte tout en réclamant un meilleur encadrement pour celui-ci.

Déclenché le mois dernier à Canapé-Vert avec l’assassinat de 14 présumés membres du gangs de Laboule, le mouvement “Bwa kale” considéré comme une sorte de révolte populaire, s’est répandu sur tout le territoire national comme une trainée de poudre. Le bilan qu’il accuse est significatif selon le rapport du CARDH qui appelle à une meilleure coordination de la bataille.

Selon ce document, le CARDH recense 160 morts (lynchés puis calcinés) dans le camps des civils armés depuis l’entame du mouvement. Le département de l’Ouest a remporté la palmes avec 134 présumés bandits tués, neuf (9) dans l’Artibonite, neuf (9) dans la Grand’Anse, cinq (5) dans le Sud et le Centre. Cette opération est doublement plus efficace que les autres opérations qui ont fait des morts dans le camps de ces malfrats. Avant, dit le CARDH, seulement 78 d’entre eux avaient été tués.

L’organisation de défense des Droits Humains par ailleurs, salue la diminution drastique des cas d’enlèvements et d’autres types d’exactions de ces gangs durant la période allant du 24 avril au 24 mai 2023. Elle en profite pour appeler à une meilleure coordination de cette dynamique en vue d’un climat sécuritaire durable dans le pays.