Kidnapping en cascade : Joseph Jouthe se plaint, la France et les États-Unis prennent des décisions

Les autorités Françaises ont annoncé ce lundi 12 avril l’ouverture d’une enquête après l’enlèvement de deux ressortissants Français ce week-end à Port-au-Prince. Les citoyens américains sont priés d’annuler les voyages non essentiels en Haïti.

De nombreuses personnes ont été enlevées ce week-end à Port-au-Prince. Parmi lesquelles, Michel Briand et Agnès Bordeau, deux ressortissants Français. Paris annonce, moins de 48 heures après cet enlèvement, l’ouverture d’une enquête.

L’Office central de lutte contre le crime organisé est l’instance chargée de mener à terme cette enquête afin de trouver la réponse à toutes les questions relatives à cet enlèvement informe les dirigeants français ce lundi 12 avril 2021.

Evens Joseph, Jean Nicaisse Milien, Joel Thomas, Hugues Baptiste, Anne Marie Dorcelus, Oxane Dorcelus, Lovely Joseph Welder Joly sont quelques victimes. A cela s’ajoute, un haut gradé de la Franc maçonnerie haïtienne qui était accompagné d’un de ses proches, et surtout un responsable de l’OFATMA.

Plusieurs secteurs ont déploré la recrudescence des actes de kidnapping. Les autorités concernées continuent d’annoncer de nouvelles mesures dans le but de combattre l’insécurité publique et la prolifération des gangs armés au pays.

Comme un simple citoyen lambda, le chef du Conseil supérieur de la police nationale se plaint lui aussi de la situation. Joseph Jouthe se dit attrister lui aussi de la montée des actes de banditisme et d’insécurité au pays. Car, souligne-t-il, des proches et des policiers cantonnés dans la primature sont également victimes.

Mauvaise nouvelle pour le pays
La multiplication des actes de banditisme aura des conséquences politiques graves et surtout économiques sur le pays. Après les cas de kidnapping en cascade enregistrés le week-end écoulé dans la capitale haïtienne, Les autorités américaines ont par la suite demandé à ses citoyens de ne pas rentrer en Haïti. Les dirigeants ont également évoqué des manifestations violentes à répétition et la pandémie du Covid-19.