Insécurité : le PM Claude Joseph poursuit ses consultations mort-nées

Le premier ministre de facto Claude Joseph a rencontré en sa résidence privée les directeurs départementaux de la Police Nationale d’Haïti (PNH) autour de la question de l’insécurité grandissante qui s’installe en maître dans la zone métropolitaine.

L’insécurité est le maître mot du gouvernement de Claude Joseph. Le gouvernement de facto s’est réuni à l’extraordinaire tout de suite après l’assassinat de plus d’une vingtaine de civiles à Delmas et Christ-Roi pour débattre des questions relatives au phénomène de l’insécurité qui règne dans la capitale notamment et dans les zones limitrophes.

Le premier ministre multiplie les rencontres. Cette fois, il a rencontré, en présence du ministre de la justice et de la sécurité publique, les directeurs départementaux de la Police nationale d’Haïti (PNH) dans sa résidence privée ce week-end avec le même objectif : Trouver des moyens pour contrecarrer les bandits qui sèment la pagaille dans le rang de la population vivant surtout dans les quartiers défavorisés tels que : Cité Soleil, Martissant, Grand-Ravine…

Le responsable de la primature dit rechercher l’engagement profond et l’implication totale de tous les membres du haut commandement de la PNH dans les actions visant le rétablissement de la paix et de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national.

Est-ce qu’il manquait réellement de l’engagement profond du côté des directeurs départementaux de la PNH ? En tout cas, seul le premier Claude Joseph y croyait bien.

Ce n’est pas pour la première fois que le gouvernement prenne ce genre d’initiative. Mais à chaque fois la montagne n’a accouché qu’une petite souris. Et rien ne prouve le contraire à date.

Il en faudrait beaucoup plus pour combattre l’insécurité, notamment à ce niveau de pourrissement de la situation. Les bandits ne rembourseront pas chemin avec ces discours chiasses et inaudibles.

Le combat contre l’insécurité doit passer avant tout par la mise en place d’une politique de sécurité publique viable qui reflète la réalité et l’implication totale du système judiciaire avec des juges qui sont au-dessus de la mêlée. Dans le cas contraire, toute tentative est vouée à un echec reussi!