Se réclamant du Jovenelisme, trois anciens fonctionnaires de l’administration publique ont envoyé une correspondance au secrétaire général de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) pour attirer son attention sur la nécessité de mettre en place un tribunal spécial pour poursuivre toutes les personnes indexées dans l’assassinat du président Jovenel Moïse.
Le Dr Claude Joseph, Me Rockefeller Vincent et Me Bed-Ford Claude ont envoyé une correspondance au secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) , Louise Mushikiwabo pour l’informer de l’état d’avancement du dossier de l’assassinat de Jovenel Moïse 7 mois après, dénonçant l’attitude du Premier Ministre de facto Ariel Henry.
”Nous tenons à attirer votre attention sur le fait que, durant les sept (7) mois qui ont suivi ce crime odieux, la justice haïtienne n’est parvenue ni à l’inculpation ni à la condamnation, conformément aux lois en vigueur, des auteurs matériels, financiers et intellectuels de ce magnicide, ayant également provoqué la rupture de l’ordre démocratique en Haïti” ont informé l’ex-Ministre des Affaires Étrangères, le Ministre de la Justice et le Commissaire du Gouvernement.
Cette stagnation de l’enquête est avant tout due à un manque de volonté manifeste et à des actions de blocage claires du gouvernement en place dirigé par M. Ariel Henry, lui-même directement et indiscutablement lié à l’un des principaux suspects de ce crime, M. Joseph Felix Badio. En effet, M. Henry est mis en cause dans différents rapports publiés suite à l’assassinat du Président Moïse” ont-ils poursuivi, précisant que le PM n’a ni crédibilité ni légitimité encore moins la moralité pour diriger la République.
Pour toutes ces raisons, les Jovenelistes ont sollicité l’aide de la SG de l’OIF pour la formation d’un tribunal spécial à caractère spécial afin de poursuivre en justice tous ceux et celles qui ont, de près ou loin, fomenté ce complot ayant abouti à l’assassinat du président.