Des dirigeants politiques et de la société civile plaident en faveur d’une concertation nationale

Un appel à la concertation nationale a été lancé ce mercredi 27 janvier 2021 par des dirigeants politiques et de la société civile du pays pour éviter le pays de sombrer. Ces citoyens ont invité les acteurs politiques de différents acabits à formuler une proposition commune de sortie de crise dans le plus bref délai.

Tous les yeux sont rivés sur la date du 7 février 2021. Des acteurs de la société civile et de la classe politique ont prédit des jours très sombres pour le pays. Pour éviter le pays d’un nouveau spectacle au gout insipide et qui pourrait nous couter très cher, que ce soit sur le plan économique et politique, Mario Joseph, Jean Max Gabriel, Alex Lorquet, Marie Rebecca Guillaume, Roller Saint-Pierre…ont lancé un pressant appel aux groupes organisés de la société civile, aux forces morales de la nation, aux membres des institutions républicaines, aux Partis politiques, aux militants, aux jeunes engagés et à la diaspora pour qu’ils rentrent en concertation afin de trouver une solution commune à cette crise politique multiforme.

«L’entêtement du pouvoir, plongé dans une gestion à coup de décrets impromptus au mépris de notre existence et de nos légitime aspiration, a cimenté la radicalisation de la classe politique », ont dénoncé ces citoyens, demandant par ailleurs aux personnes qui travaillent à l’élaboration d’une offre claire et apaisante pour un pays meilleur, de finaliser leurs travaux.

Recommandations

Les signataires demandent aux groupes susmentionnés d’organiser la grande concertation nationale, pour une sortie ordonnée de la crise et la formulation des propositions susceptibles de projeter Haïti dans le progrès et la modernité, ainsi que de définir les lignes de l’architecture d’une nouvelle gouvernance pour Haïti.

Dans l’idée de trouver une issue favorable à la crise qui ronge le pays, et qui pourrait être aggravée à partir du 7 février prochain, plusieurs personnes, groupes et organisations ont déjà travaillé sur des propositions de sortie de crise. Ils sont légion à être rendue publique. Mais, la crise reste et demeure. Puisque, le pouvoir persiste. L’opposition plurielle et plusieurs autres groupes de la société civile se radicalisent sur la question. Et le jusqu’au boutisme se poursuit!

Le pouvoir en place se dit prêt à dialoguer. Cependant, le président de la République a toujours  écarté toute possibilité de quitter le pouvoir le 7 février 2021. Pour cause, le chef de l’Etat a déjà lancé ses grands chantiers pour l’année en cours, tels que : la réforme constitutionnelle et l’organisation des élections législatives et présidentielles, en vue de renouveler le personnel politique du pays.