Le congrès américain se positionne à nouveau sur la crise haïtienne. Dans sa résolution prise à cet effet, il n’encourage pas la présente tendance de la communauté internationale à imposer son dictat à Haïti. En foi de quoi, il invite les acteurs politiques à intégrer la société civile dans les discussions de sortie de crise envisagée pour le pays tout en demandant au président américain de s’opposer à la tenue d’élections en Haïti en dehors d’un nouveau CEP.
Si la communauté internationale semble vouloir avec force s’immiscer dans les affaires internes d’Haïti et imposée sa dictée, le congrès américain de son coté appelle à la modération. Selon les congressmen-women, la résolution de la crise passera par les Haïtiens.
Dans sa dernière résolution, le congrès condamne avec fermeté l’assassinat du 58ème président haïtien, Jovenel Moïse. Il dit soutenir les efforts de la communauté internationale et l’appui américain à l’enquête sur ce crime odieux afin que les coupables soient punis selon la loi. Les congressmen-women disent par ailleurs, soutenir les négociations entre les acteurs politiques d’Haïti. Ils demandent au président Biden et au gouvernement haïtien d’impliquer la société civile et de ne pas précipiter vers l’organisation des élections sans que les conditions ne soient pas respectés.
Le congrès parallèlement, exhorte le président américain à prendre toutes ses distances jusqu’à ce qu’un nouveau CEP légitime, avec le soutien de la société civile, soit constitutionnellement formé. Les congressmen-women américains plus loin demandent à M. Biden de s’abstenir d’envoyer des troupes en Haïti tout en reconnaissant que les solutions aux crises actuelles ne doivent pas être imposées de l’étranger et que la societé civile haïtienne et la diaspora doivent jouer un role central pour rétablir la confiance dans le gouvernement haïtien et pour tracer la voie vers des élections libres et équitables lorsque cela est possible.