Catastrophe humanitaire en vue : l’OPC met au pilori l’État et une frange de la communauté internationale

Selon le protecteur du citoyen, Renan Hédouville, l’accentuation de la crise va tout droit vers une catastrophe humanitaire. Seront tenues pour responsables les autorités de facto haitiennes et une frange de la communauté internationale qui les avait imposées, balance M. Hédouville.

Le protecteur des citoyens n’a pas mâché ses mots. D’après lui le pays ne fonctionne pas à cause de l’incapacité des autorités qui n’arrivent pas à faciliter une bonne gouvernance ni garantir la sécurité des vies et des biens sur le territoire. Ils ont prouvé leur incapacité à adresser la crise qui s’envenime au jour le jour, critique l’OPC faisant réference, en particulier, à la rareté du carburant qui affecte tous les secteurs de la vie nationale. Une situation, croit Renand Hédouville, qui peut déboucher sur une catastrophe humanitaire.

Par ailleurs, M. Hédouville dit regretter que le PM imposé, médecin de son état, ne s’interesse pas au droit de la santé de la population. La vie des malades est le cadet de ses soucis. Face au pourrissement de la situation, il invite, les dirigeants du pays à s’assumer aussi qu’une frange de la communauté internationale qui avait fait l’ingérence d’imposer Ariel Henry à la nation. Elle est autant responsable de cette situation. Dans l’impossibilité de pouvoir faciliter une sortie de crise, le protecteur du citoyen invite les autorités à tirer leur révérence.

D’un autre coté, il exhorte les civils armés à favoriser un couloir humanitaire afin d’éviter le pire. ” Même en temps de guerre, des cessez-le-feu sont toujours observés afin de faciliter les travailleurs de la santé notamment à venir au chevet des plus vulnérables”, explique-t-il.