Haïti, un pays doté d’une riche histoire et culture, est depuis longtemps confronté à l’instabilité politique et à la corruption. Bien que les Haïtiens se concentrent principalement sur leurs enjeux intérieurs, des facteurs externes influencent également la politique du pays. Les États-Unis, par exemple, exercent une grande influence à travers divers programmes et politiques qui affectent la souveraineté et la démocratie d’Haïti.
Parmi ces programmes, le système de visa américain a été critiqué pour son manque de transparence dans le processus de sélection, favorisant certains groupes. De même, la loi sur les soins abordables (Obamacare) a eu un impact sur le système de santé haïtien, certains soutenant qu’elle a accentué la dépendance à l’aide étrangère.
Bien que les programmes sociaux soient souvent bien intentionnés, ils ont été accusés de perpétuer une culture de dépendance, nuisant ainsi à l’autosuffisance d’Haïti. De plus, l’implication du département d’État américain dans les affaires internes haïtiennes a soulevé des préoccupations quant à des manipulations et conspiration possibles. Par exemple, les fonds alloués à la promotion de la démocratie par l’ambassade américaine en Haïti ont été critiqués pour avoir créé des conflits d’intérêts, compromettant ainsi les institutions démocratiques du pays. Les fonds américains dédiés aux minorités LGBTQ+ en Haïti ont également été controversés, car certains affirment qu’ils imposent un agenda étranger contraire aux valeurs haïtiennes.
Haïti fait face à un paradoxe : les Haïtiens soutiennent parfois des programmes et des partis politiques qui contredisent leurs valeurs traditionnelles. Le parti démocrate américain a, par exemple, gagné un soutien considérable, malgré ses positions sur des questions telles que l’avortement et les droits LGBTQ+, qui divergent des normes culturelles haïtiennes. Cela est préoccupant, car le programme du parti démocrate inclut le soutien aux mineurs pour des chirurgies d’affirmation de genre sans consentement parental, ce qui va à l’encontre des valeurs culturelles d’Haïti. Les Haïtiens semblent prioriser les avantages économiques et les opportunités d’immigration au détriment de leurs valeurs fondamentales, soulevant ainsi des questions sur le compromis entre opportunisme politique et identité culturelle.
Dr. Kridikel, un activiste basé en Californie, dénonce l’hypocrisie de la communauté internationale, en particulier des États-Unis, qui imposent leur agenda LGBTQ+ à Haïti. Selon lui, cette ingérence constitue une atteinte à la souveraineté haïtienne et aux valeurs culturelles traditionnelles du pays. Alors que les Haïtiens aux États-Unis sont confrontés à des problèmes plus urgents, tels que la surreprésentation dans le système carcéral pour des crimes souvent mineurs, la communauté internationale devrait se concentrer sur ces injustices sociales plutôt que sur l’imposition d’un agenda LGBTQ+. Ce dernier, bien qu’il vise à promouvoir les droits des minorités sexuelles, ne tient pas compte des réalités et des besoins spécifiques de la société haïtienne.
La mort du président Jovenel Moïse et la violation de la souveraineté haïtienne ont mis en lumière l’hypocrisie des États-Unis envers Haïti. Malgré les promesses de soutien et d’aide, les États-Unis n’ont pas pris de mesures concrètes pour relever les défis de sécurité et de développement d’Haïti. Le parti démocrate, en particulier, a proposé des lois et des mesures qui pourraient aider Haïti, mais il est crucial de comprendre que leur véritable agenda favorise souvent les intérêts américains au détriment des intérêts haïtiens.
Les Haïtiens doivent être conscients de cet agenda et demander des comptes aux États-Unis et au parti démocrate pour leur manque d’action et leur hypocrisie. Il est temps pour les Haïtiens de prendre en main leur destin et de demander un soutien concret et respectueux de leur souveraineté pour résoudre les défis auxquels leur pays est confronté.
Avant de voter, il est essentiel pour les Haïtiens de poser des questions critiques afin de s’assurer que leurs dirigeants représentent réellement leurs intérêts et travaillent pour le bien-être du pays. Ils doivent comprendre les politiques et les actions des candidats et des partis politiques, et évaluer comment ceux-ci comptent promouvoir la souveraineté haïtienne, répondre aux défis de sécurité, améliorer l’économie, la santé et l’éducation, et réduire la dépendance à l’aide étrangère.
En fin de compte, les Haïtiens doivent être les maîtres de leur propre destin et prendre des décisions éclairées pour assurer l’avenir de leur pays et le bien-être de leur peuple. En posant les bonnes questions et en exigeant des comptes, ils peuvent s’assurer que leur voix soit entendue et que leurs valeurs et intérêts soient respectés.
Moise Garçon
