Ariel Henry avoue son impuissance et invite la communauté internationale à prendre le relai

Le message d’Ariel Henry lors de son adresse à la nation dans la nuit du 5 au 6 octobre 2022 est clair. Il appelle la communauté internationale à l’aide pour favoriser la libre circulation et surmonter du coup, la crise humanitaire qui se profile à l’Horizon.

C’est devenue monnaie courante en Haiti depuis maintenant 17 ans. Les hommes d’État se livrent dans des discours fondés sur une pléiade de slogans. Des discours vides de sens qui font perdre du temps à ceux qui sont dans l’auditoire. Chacun est devenu célèbre avec son slogan. Ce 5 octobre, Ariel Henry essai de s’inviter dans ce concert avec son fameux ” ouvè jen”. Le troisième slogan de son règne en tenant compte de ceux du Ministre, Nesmy Manigat stipulant:” lekòl paka tann” et “Tipa tipa”.

Haïti est en plein coeur du chaos. C’est un constat. Après 15 mois d’observation et d’inertie, le Gouvernement tend sa main à l’internationale. C’était peut-être, l’objectif de son laxisme. Le carrefour incontournable qu’il préparait, il y a maintenant 15 mois. En effet, dans son adresse à la nation, le 5 octobre 2022, Ariel Henry, utilisant un langage codé, appelle la communauté internationale à prendre le relai à la PNH en contribuant à aider au déblocage de la situation.

“Nous appelons la communauté internationale à l’aide et au secours. Je vous invite à nous porter votre support, à nous accompagner. À nous fournir d’aides de quel que soit la nature afin d’éviter que la population périsse. Aidez-nous à combattre la crise humanitaire. À acheminer les intrants vers les hôpitaux. À favoriser que les personnels médicaux arrivent dans les centres hospitaliers. À permettre l’ouverture des classes au profit des élèves”, a-t-il dit tout en invitant la population à s’engager, se mobiliser, à prendre en main son destin, à s’entendre afin de refaire, insiste-t-il, l’image du pays.

Le docteur poursuit pour stimuler le peuple à faire obstacle aux manoeuvres de ceux qu’ils accusent comme étant les oppresseurs de la nation. “Mobilisons-nous. Rassemblons-nous. Coupons la route à ces “Move zangi” qui nous mettent à genou et qui pensent que l’oppression est la seule voix pour parvenir au pouvoir”, laisse entendre M. Henry qui ne jure que par la maintenance des nouveaux tarifs du carburant pour faciliter l’inclusion sociale dans le pays.

Le Premier Ministre veut débloquer Varreux pour alimenter, entre autres, les hôpitaux. La PNH est mis systématiquement en échec. Quelle forme d’aide peut donner la communauté internationale pour remédier à la situation? Il n’est que d’attendre.