Affaire Jovenel Moïse : Claude Joseph, Rockefeller Vincent et Bedford Claude ont rencontré Luis Almagro

Dans le cadre de la recherche de la solidarité internationale dans le dossier relatif à l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moïse, deux des anciens ministres de l’administration de Jovenel Moïse accompagnés de l’ex commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Bedford Claude, ont rencontré le secrétaire général de l’OEA, Luis Almagro. Ils ont discuté du caractère transnational du crime et la nécessité pour que toute la région s’implique.

Dans une note rendue publique, le 27 janvier 2022, les ex Ministres des affaires étrangères et des cultes (MAEC), Claude Joseph, celui de la Justice et de la sécurité publique (MJSP), Rockfeller Vincent et l’ex commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Bedford Claude ont annoncé avoir discuté avec le numéro un de l’OEA autour du dossier relatif à l’assassinat du président Jovenel Moïse. Dans cette note, ils précisent avoir informé M. Almagro du caractère transnational du crime et sollicite une action régionale dans le cadre de cetta affaire dont l’investigation est bloquée en Haïti par Ariel Henry.

Les signataires ont insisté sur le fait que la solidarité régionale devient plus que jamais indispensable dans le contexte-ci tout en rappelant au secretaire général, la raison justifiant la création de cet organe. Ils soulignent que l’assassinat du feu Jovenel est une menace pour la démocratie dans toute la région.

“Alors que de graves menaces pèsent sur les aspirations du peuple haïtien quant à la démocratie, la paix et le développement, il est plus que jamais indispensable de faire valoir la solidarité regionale, principe sacré sur lequel l’OEA est fondé. L’assassinat odieux du président haïtien élu démocratiquement constitue une menace pour la démocratie dans toute la région américaine. L’impunité collective ne fera qu’ouvrir la porte à davantage de misère, de mouvements migratoires, au trafic d’armes et de drogue”, peut-on lire dans la note.

Les protestataires plus loin, concluent que la recherche de la vérité et la quête de justice pour le président Jovenel Moïse ne doivent être ni fermées ni arrêtés.