Le porte-parole du secteur démocratique et populaire dément les allégations du sénateur Dieuseul Simon Desras, selon lesquelles, les hommes dudit secteur ont recu, lors du mouvement de « Peyi Lock », 9 millions de gourdes entre les mains d’un homme d’affaires pour faciliter le passage des marchandises bloqués à la douane de Port-au-Prince.
Questionné sur les dernières déclarations faîtes par le sénateur Dieuseul Simon Desras , le porte-parole du secteur démocratique, Me André Michel, n’a pas voulu faire du tacle au tacle avec son ancien compagnon de bataille qui accuse le secteur démocratique d’être à la solde des hommes du secteur privé des affaires.
« Le sénateur Desras a menti à la nation malheureusement. Il sait pertinemment que ce n’est pas vrai ce qu’il a dit » a déclaré Me André Michel ce matin sur les ondes de la radio Vision 2000. Il n’a aucune preuve a-t-il ajouté, imputant la responsabilité de la division qui règne au sein de l’opposition notamment dans le secteur démocratique populaire au président de la République et son équipe qui veulent à tout prix rester au pouvoir pour barrer la route aux procès de Petro caribe, de Dermalog, de la Saline , Sofidai…pour ne ce citer que ceux-là.
«L’équipe en place mène une bataille sur deux fronts. Ils veulent d’abord affaiblir l’opposition et rester au pouvoir au-delà du 7 février 2021. Cela ne passera pas » a promis Me André Michel.
Eu égard à la question d’une éventuelle négociation entre l’opposition radicale et le pouvoir comme l’a insinué le président de la République dans l’une de ses sorties, l’ancien candidat à la présidence répond sèchement : « Il n’y a pas de négociation avec le président Jovenel Moise. L’opposition est claire: Nous réclamons le départ sans condition du président Jovenel Moise au pouvoir » a –t-il précisé.
Les anciens amis de l’opposition qui veulent rejoindre le camp du pouvoir peuvent le faire sans chercher à détruire les hommes de conviction. C’est la démocratie » a fait savoir Me André Michel.
Le porte-parole du secteur démocratique populaire qui n’a pas souhaité réagir davantage sur les accusations sans fondement de l’ex-président de l’Assemblée nationale prône l’unité dans le camp de l’opposition pour mener à terme la bataille contre le régime en place et surtout contre le système inégalitaire.
« Nous voulons la paix, l’unité entre les membres de l’opposition pour présenter un front uni pour sortir enfin le pays de ce marasme dans lequel il est plongé », a conclu Me André Michel qui promet de relancer la mobilisation anti Jovenel Moise dans les prochains jours.
