8 809 personnes sont en attente de jugement dans les différents centres carcéraux du pays selon une enquête du Réseau national de défense des droits de l’homme (RNDDH).
Le problème de la détention préventive prolongée reste et demeure une pierre d’achoppement dans le système judiciaire en dépit des promesses faites par les autorités compétentes.
À en croire le Réseau national de défense des droits de l’homme (RNDDH) 8 809 détenus sont en attente de jugement dans les centres carcéraux sur 11 131 prisonniers à travers le pays. Un chiffre qui montre à clair que le dilemme de la détention préventive prolongée qui ne date pas d’hier persiste encore.
Quel est le résultat de l’opération “san pran souf” qu’avait lancé le Parquet de Port-au-Prince au début du mois courant, lequel visant à combattre le problème de la détention préventive prolongée ?
Lors du lancement de cette opération ambitieuse, il a été prévu que chaque substitut commissaire du gouvernement devrait remettre 8 réquisitoires définitifs chaque mois pour faciliter le désengorgement des prisons. Nonobstant les rapports se font encore attendre et les cas continuent de se multiplier.
Environ un mois après cette déclaration, le problème de la détention préventive prolongée n’a pas bougé d’un iota, se référant à l’enquête du RNDDH.