Dossier de la saisie d’armes à Port-de-Paix: Me Michelet Vigile nie avoir indexé Me Robinson Pierre-Louis à la DCPJ

Dans une confrontation réalisée ce 1er septembre 2022 entre l’ex-Commissaire du Gouvernement de Port-de-Paix, Me. Michelet Virgile et Me. Robinson Pierre-Louis au cabinet d’instruction, l’ancien Chef du Parquet nie avoir dit à la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ) qu’il avait libéré, Fritz Jean Relus et Jonas Georges sur les ordres du secrétaire général du barreau de Port-au-Prince. Quant à l’avocat de M. Pierre-Louis, Me. Reynold Georges, il qualifie de “vaste plaisanterie de mauvais goût” l’incarcération de son client.

Le juge d’instruction, Me. Walter W. Voltaire a organisé, ce 1er septembre 2022, une séance de confrontation entre l’ex-Cg de Port-de-Paix, Me Michelet Virgile, et Me Robinson Pierre-Louis, tous deux incarcérés dans le cadre du dossier relatif à la saisie d’une cargaison d’armes et de munitions dans le Chef-lieu du département du Nord’Ouest. Lors de la séance, Me. Virgile nie qu’il avait dit à la DCPJ qu’il a ordonné la libération de Fritz Jean Relus et Jonas Georges sur les ordres de Me Pierre-Louis. Ensuite, ils ont été tous deux reconduits dans leurs cellules.

Après l’audition, l’avocat de M. Pierre-Louis, Me. Reynold Georges s’est montré très acerbe à ceux, selon lui, qui ont piégé son client qu’il présente comme un citoyen paisible et honnête. L’avocat dénonce un vaste complot contre son client. “C’est une vaste plaisanterie de très mauvais goût”, a lâché l’homme de loi qui laisse le sort des bourreaux de son client au karma. ” Il n’y a aucune gloire à user de son pouvoir plus qu’éphémère pour faire des abus à des gens”, déplore-t-il.

Plus loin, il précise que le CG avait libéré, Fritz Jean Relus et Jonas Georges à la lumière des articles 257 et 264 du code du commerce. Il clame l’innocence de Me Pierre-Louis tout en dénonçant l’attitude partiale de la justice qui laisse circuler librement une autre personne indexée dans cette affaire tout en précisant que lui aussi il est innocent. Selon Me Georges, les bourreaux de son client avaient embarqué les armes dans un forward immatriculé TM 12118 et font payer le pot cassé à Me Pierre-Louis.

Dans la foulée, il informe que le juge ne lui a rien dit concernant la demande de main levée réclamée. Par contre, il dit ce qui est important pour le JI au stade où se trouve le dossier, c’est de profiter pour rendre son ordonnance de clôture.