Dossier CNE: L’ex-Premier Ministre Garry Conille se dit prêt à répondre à la convocation du juge moyennant le respect des formalités

Invité au carré du juge instructeur, Al Duniel Dimanche dans le cadre des affaires relatives aux équipements du CNE, Garry Conille a brillé par son absence. Son cabinet de défense a élucidé les raisons tout en soutenant que leur client est disposé à collaborer avec la justice haïtienne.

L’ex-Premier Ministre a fait faux bon au juge. Selon ses avocats, il n’a pas l’intention de se placer au-dessus des lois de la République mais, ils évoquent un problème de procédure. En effet, l’ancien Chef de la Primature n’avait pas reçu l’invitation en bonne et due forme. Ce dernier l’apprend comme tout le monde via les réseaux sociaux.

Selon une note publiée par le cabinet qui défend l’ancien Chef du Gouvernement, une procédure judiciaire est entamée afin de pouvoir faire ce que droit. Les avocats mentionnent que l’invité ne connait pas jusqu’à date le motif de son invitation. À cet effet, ils ont écrit au Chef du Parquet pour s’enquérir de la situation. Démarche qui a resté sans suite favorable.

En vue de s’assurer que tout aille bien, l’avocat chargé de défendre l’ex-PM informe avoir informé le juge de la situation et dit attendre que le Parquet lui fait le retour de sa correspondance. Me. Carlos Hercule dit toutefois que son client est disposé à répondre les questions du juge moyennant que les procédures soient conformes à la loi.

Dans la note publiée par le cabinet du dit avocat, la défense a mentionné que Me. Conille durant son mandat à la Primature n’avait aucun lien avec le CNE de près ou de loin. Il n’a jamais passé d’instruction formelle, n’ a jamais visité les locaux de l’institution voire participer avec les dirigeants dans des réunions de travail. En attendant qu’il se présente, beaucoup de personnalités, anciennes dirigeants du pays dont des Ministres et Premiers Ministres ont boudé l’invitation du juge.

Rappelons que M. Conille a été Premier Ministre Haïtien du 17 octobre 2011 au 28 février 2012 sous l’administration de Michel Joseph Martelly. Ce dernier avait liquidé les affaires courantes jusqu’au 18 mai 2012.