Violation des droits de l’homme en Haïti : les Nations unies dressent un lourd bilan de 2018 à 2019

698 cas d’abus et de violations de droits à la vie et à la sécurité de la personne humaine ont été recensés par le bureau des Nations-Unies dans les manifestations de 2018 à 2019. Ce bilan tient compte des violations et abus aux droits à la vie et à la sécurité de la personne attribués aux gangs armés et à la police nationale en particulier.

Les mobilisations populaires allant du 6 juillet 2018 au 10 décembre 2019 ont été émaillées d’abus et de violation de droit à la vie et à la sécurité de la personne humaine selon un rapport publié par le haut –commissariat des nations-unies aux droits humains de concert avec le Bureau intégré des nations-unies en Haïti (BINUH).

Pour l’année 2018 les enquêteurs des nations-unies ont enregistré officiellement 131 abus et violations de droits à la vie et à la sécurité de la personne et 567 cas pour l’année 2019. La police nationale d’Haïti, (PNH), les gangs armés et des individus armés sont pointés du doigt.

De ce fait, les nations-unies ont exhorté les dirigeants haïtiens à lutter contre les multiplications des actes de violence dans les mobilisations populaires tout en soulignant la nécessité de mettre en œuvre les droits économiques et sociaux de la population haïtienne.

La violation des droits de l’homme dans les manifestations populaires sous le régime PHTK est devenue un scénario habituel. Les organisations des droits humains en Haïti ont publié plusieurs rapports en vue d’attirer l’attention des actuels dirigeants sur la question. Ces derniers ont fait de l’aveuglement volontaire.