Pour pouvoir traverser la nationale numéro un par Canaan, ce gang impose une taxation de trois cent mille gourdes aux syndicats de chauffeurs du Bas-Artibonite. Indemnisation qu’ils doivent payer tous les weekends.
À mesure que l’État délaisse son autorité, les gangs en profitent pour imposer leur pouvoir. Ainsi, à Martissant, Fontamara et Canaan, ils remplacent pratiquement les autorités de l’État en imposant des tributs à ceux qui fréquentent leurs zones. Si au niveau de la troisième circonscription de Port-au-Prince, les bandes armées précisent l’objectif de la taxation exigée, tel n’est pas le cas pour ceux de canaan.
En effet, ce gang précité exige un montant 300 mille gourdes comme droit de passage aux syndicats de chauffeurs du Bas-Artibonite pour ouvrir ce tronçon à leurs membres. Les syndicats de chauffeurs doivent payer cette sommes tous les samedis régulièrement. Une carte d’accès sera remise à tous les conducteurs dont le syndicat a respecté le contrat, informe le gang. Une nouvelle stratégie utilisée par les gangs qui ont pris totalement le contrôle de leurs zones respectives.