Scène de pillage au Cap-Haïtien : Jean-Charles Moïse tient la communauté internationale pour responsable

Des milliers de personnes ont manifesté, ce mercredi, dans les rues de la deuxième ville du pays, Cap-Haïtien, et dans plusieurs autres villes pour continuer d’exprimer leur grogne. Ils exigent, entre autres, le départ du gouvernement.

Comme annoncé, des milliers de personnes ont arpenté au Cap-Haïtien et aux Gonaives et à Carrefour les rues pour exiger la démission du chef du gouvernement de facto. Malgré la colère de la population le gouvernement dirigé par le Dr Ariel Henry fait des revendications populaires le cadet de ses soucis.

”Nous sommes fatigués. Ariel Henry doit partir ipso facto. Ils sont tous des incapables, des armateurs. 14 mois après, l’échec est cuisant. Pas de carburant, les prix de tous les produits sont multipliés par deux ou par trois dans un pays ou le taux de chômage grimpe, ont expliqué des protestataires déterminés à renverser ce pouvoir.

Ceux qui ont descendu dans les rues ce mercredi ont marché sur les pas des manifestants des Cayes et des Gonaives. Deux super marchés ont été pillés. L’un a la rue 5A, sur le boulevard et un autre à Vertières. À la question d’un journaliste, le leader du Parti de Pitit Desalin, Jean- Charles MOISE a pointé du doigt la communauté internationale et le gouvernement en place.

”Le peuple a clairement exprimé ses envies depuis plusieurs semaines. La population ne veut plus entendre parler d’Ariel Henry ” a déclaré l’ancien sénateur de la République, Jean-Charles MOISE. Le prochain rendez-vous pour manifester contre le pouvoir en place est fixé pour le jeudi 29 septembre 2022.