Sanction canadienne: l’ex-Ministre Berto Dorcé a du mal à avaler la pilule

L’ancien garde-des-sceaux de la République, Berto Dorcé, était au cabinet d’instruction, le 17 janvier 2023. Le juge chargé d’enquêter sur la cargaison d’armes découverte à Port-de-Paix auditionnait l’ex-Ministre à titre de témoin. M. Dorcé se dit satisfait de l’interrogatoire en contribuant au renforcement du système judiciaire de son pays. Parallèlement, il assimile à un acte politique les sanctions canadiennes le concernant.

Intervenant après son audition au cabinet d’instruction, le 17 janvier 2023, l’ex-Ministre Berto Dorcé, a vanté son intégrité en tant que citoyen mais aussi en tant qu’ancien officiel de l’État. L’ex garde-des-sceaux de la République dit avoir été invité à titre de témoin dans l’affaire de la cargaison d’armes découverte à Port-de-Paix. Pour lui, il est une obligation de respecter la loi précisant qu’il est prêt à tout faire afin de renforcer le système judiciaire Haïtien et le rend fiable. “J’ai dit tout ce que je savais au juge pour l’avancement du système “, a dit l’ex-Ministre arguant qu’il a laissé le Ministère sans tâche après 12 mois de service.

Interrogé sur les sanctions prises par le Canada à son encontre, Berto Dorcé précise, sans langue de bois, que la décision canadienne est politique. Il dit attendre le moment pour s’expliquer et se faire entendre. L’ homme de loi souligne aussi qu’il ne connait même pas le fondement de ce dont il est accusé. Pour l’heure, l’ancien Ministre dit rester calme chez lui. Toutefois, il avoue que cette décision affecte sa santé puisqu’il ne peut pas se déplacer pour aller voir son médecin. In fine, M. Dorcé explique qu’il est prêt à se faire condamner pour donner l’exemple si la justice trouve des traces de culpabilité chez lui.