Proposition Citoyenne pour une sortie de crise: une autre façon d’aborder la crise !

Plusieurs organisations du pays et de la diaspora, sous la direction du Plan d’Action Citoyenne (PAC), se sont entendues sur un document de sortie de crise articulé autour du thème:”Proposition citoyenne pour une sortie de crise”. Dans ce document, elles préconisent un exécutif bicéphale de 15 ministres, la révocation du DG de la PNH, la mise sur pied de programmes d’appaisements sociaux entre autres.

Ce document n’est pas un de plus en terme de quantité. Mais du point de vue de la pluralité des idées, il est une valeur ajoutée. Dans ce texte, les organisations plaident pour un executif bicéphale dont le président sera choisi à la Cour de Cassation ou il sera une personnalité experimentée au dessus de tout soupçon. Ce dernier sera choisi par le reste du Sénat, des representants de la classe politique, de la société civile et de la diaspora. Il dirigera l’exécutif avec un premier ministre et 15 autres ministres qui constitueront le gouvernement.

Cette transition débutera le 1er octobre prochain après la démission du gouvernement actuel et elle durera 15 mois. Les nouveaux dirigeants seront controlés (pour uniquement les raisons se rapportant au respect des principes) par une commission nationale de 7 membres composée de deux des sénateurs en fonction, de deux juges de la Cour de cassation, d’un représentant de la diaspora et de deux représentans de la société civile.

Une feuille de route bien établie doit guider les nouveaux dirigeants vers le redressement de l’État et le renouvellement du personnel politique par les urnes. Au passage, ils auront à prendre les dispositions de nommer les membres du nouveau CEP, de libérer tous les prisonniers politiques, d’organiser les procès des différents crimes politiques et financiers (petrocaribe inclus). Cette proposition veut aussi la nomination d’un nouveau commandant à la tête de la PNH et le renforcement institutionnel, technique et opérationnel de la PNH. La feuille de route doit pouvoir aussi exiger l’élaboration d’un programme de désarmement et d’amnistie pour ceux qui y adhèrent. Passer le delai imparti, la politique “zéro tolérance” sera appliquée.

Quant au programme d’appaisement social, la création de comité de quartier doit être envisagée, la relance des grands chantiers de l’État, l’accompagnement social et psychologique pour les victimes du kidnapping, l’assistance et secours pour les rescapés du séisme du 14 août et enfin la mise en oeuvre de programme d’aspersion des rues et d’hygiène publique en vue de combattre la propagation de la Covid-19.