Les agents du Bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) ont mis la patte sur une importante cargaison d’armes de guerre lors d’une opération menée ce jeudi au Port privé de Lafito, filiale du GB Group. Et après ?
Port Lafito récidive. Aidés par des chiens, les agents du bureau de lutte contre le trafic de stupéfiants (BLTS) ont trouvé plusieurs armes de guerres de grand calibre cachés dans des téléviseurs et dans des haut-parleurs, le jeudi 17 décembre 2020, lors d’une opération menée de concert avec les agents douaniers du port.
Port Lafito ?
Une fois n’est pas coutume deux, trois, ou quatre fois c’est déjà plus qu’une habitude. Durant cette année, les autorités ont déjà procédé à la saisie de diverses cargaisons d’armes de guerre que ce soit au niveau de la douane de Saint-Marc, du Cap-Haitien et de Port-au-Prince. Mais, le Port privé de Lafito a remporté le premier prix. Il est au-dessus de la mêlée en raison de sa récurrence.
Combien de personnes qui sont poursuivies, arrêtées, jugées, écrouées au terme de ces opérations? Personne.
Aujourd’hui, l’histoire se répète au niveau de ce Port qui semble le chemin idéal pour ce genre de trafic. Puisque, les agents de BLTS ont saisi plusieurs armes automatiques et des chargeurs appropriés. Et comme à chaque fois, aucune personne n’a été interpellées voire arrêtées. Sans surprise.
Apres cette nouvelle saisie, pour la consommation du public, tout le reste de l’opération se fera dans la plus grande opacité, sous un fallacieux prétexte l’enquête se poursuit.
Des documents (manifeste, BOL) qui ne pourraient pas mentir.
Les marchandises qui proviennent de l’étranger accompagnent toujours des documents, exigés par les douanes, dans lesquels on trouve des informations claires et nettes sur la personne morale ou physique qui devrait les recevoir. Mais, qu’est-ce qui fait toujours obstacle à la Police et à la justice dans ce genre de dossier ?
En tout cas, les armes passent, la population trépasse. Donc, des saisis pour la galerie?
