Le secrétaire général de l’OEA, à travers une longue note parue le 8 août 2022, accuse la communauté internationale de contribuer à mettre Haïti dans cette impasse alarmante où il se trouve actuellement. En réaction, le directeur exécutif du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Pierre Espérance, fait une piqûre de rappel au numéro un de l’OEA précisant qu’il est plus coupable que ceux qu’il accule.
La note de l’OEA n’arrive pas à faire l’effet escompté. Au contraire, elle réveille moult souvenirs mauvais chez l’observateur Haïtien avisé. Et, c’est en ce sens que M. Espérance a pris le contre-pied, les propos du responsable de l’OEA qu’il fustige personnellement.
Dans une entrevue accordée à une station sœur, le militant des droits de l’homme, dit n’accorder aucune importance à la note de l’OEA. Pour Pierre Espérance, le secrétaire général de cet organisme n’a pas la moralité pour juger la communauté internationale. ” C’est un homme qui ne se respecte pas. Il n’est pas honnête ni crédible. C’est un corrompu qui a démantelé l’organisation et qui l’a politisé. Il a fait mainmise sur toutes les instances de cet organisme “, critique le défenseur des droits de l’homme.
Selon M. Espérance, le numéro un de l’OEA est tout aussi responsable des malheurs du pays que le reste de la communauté internationale. Lui qui a fermé les yeux sur les dérives de Jovenel Moise. Qui l’a encouragé à violer la Constitution à travers son projet de référendum contesté. Antonio Guterres participait à beaucoup de mauvaises combines et fait l’objet de suspicion négative par rapport à sa participation dans nombreux complots avec des Gouvernements de la région qui foulent à terre les droits de l’homme. M. Espérance invite tout un chacun à ne pas se fier à la note du chef de l’OEA.
