André Michel - Transparans

Des observateurs internationaux débarqueront au pays pour observer le déroulement des grandes mobilisations prévues pour le dimanche 31 janvier 2021, lesquelles visant à exiger le respect de la date du 7 février 2021, fin du quinquennat de Jovenel Moïse.

Les opposants du régime annoncent les couleurs à l’approche du 7 février 2021, une date butoir. Des appels à la mobilisation venus d’horizon divers sont lancés par des secteurs vitaux de la société, ce, pour exiger le respecter de la constitution en particulier les articles 134-1 et 134-2. En ce sens une grande mobilisation est prévue pour le dimanche 31 janvier 2021. Cette dernière marquera le début de la dernière bataille contre le régime en place selon les organisateurs.

Cette fois, des observateurs renteront au pays pour assister le déroulement des mobilisations populaires généralement émaillées de violation des droits humains.
« Bonne nouvelle. Pas moins de 33 observateurs internationaux rentreront au pays avant dimanche pour observer le déroulement des mobilisations populaires », informe Me André Michel, le porte-parole du secteur démocratique et populaire. Toutefois, l’opposant farouche du régime n’a pas fourni trop de détails eu égard à cette mission. Pour combien de temps resteront-ils au pays par exemple ?  

Jovenel Moise s’en fout

Le président Jovenel Moise, pour sa part, invite ses opposants à participer aux élections. « Ceux qui sont contre les élections sont contre la démocratie », a déclaré le chef de l’Etat, soulignant qu’en démocratie, l’élection est le seul moyen d’accéder au pouvoir.

Les priorités actuelles du locataire du Palais national, c’est entre autres, l’organisation du Carnaval national à Port-de-Paix, le référendum constitutionnel et surtout l’organisation des élections générales avant son départ.

Les opposants bouchent leurs oreilles, brandissent la constitution de 1987 amendée et réclament son départ le 7 février 2021. Ils sont sur la corde raide. La question qui se pose : cette bataille changera-t-elle les réalités tragiques de la population ? Rien n’est moins sûr si l’ on se réfère à l’ histoire contemporaine d’ Haïti.