La mobilisation antigouvernementale se poursuit dans la capitale haïtienne. À quelques heures de la date fatidique du 7 février, la population était encore dans les rues. Des scènes de violence et de pillage ont été recensées.
Une foule de manifestants ont sillonné diverses artères de la capitale haïtienne, ce 6 février 2024. Les protestataires qui ont parcouru l’autoroute de Delmas avant d’investir la commune de Petion-ville n’en démordent pas: le Premier Ministre , Ariel Henry doit partir coûte que coûte, ce 7 février pour faire place à une autre équipe plus capable et moins cynique pour diriger le pays.
À la tête de ce mouvement se trouvait le leader du parti “Pitit Desalin”, Jean-Charles Moïse qui a connu beaucoup de difficultés. L’ex-sénateur, pris entre les balles des policiers sur le parcours, a du se réfugier chez des particuliers pour tenter de sauver sa peau. L’homme politique qui a été aspergé dimanche dernier de gaz lacrymogène a déclaré qu’il ne va pas rentrer avant d’arriver à bout d’Ariel Henry.
Dans la foulée, les manifestants ont saccagé et pillé quelques magasins sur leur parcours. Une boutique de station de service a été pillé à Pétion-Ville par les manifestants. On rapporte aussi d’autres cas encore.