C’est en présence du Recteur de l’Université d’État d’Haïti, Fritz Deshorme, parmi d’autres personnalités, que la cérémonie du 220è anniversaire du bicolore national s’est déroulée. En la circonstance, le Recteur de cette structure d’enseignement a formulé deux demandes aux autorités établies dans le souci d’amplifier le travail de l’Université confrontée à tant de problèmes.
Le Recteur n’a pas tenu un discours fleuve. Mais il a pris son temps pour étaler la compréhension de l’Université dans un contexte de grand floue et d’incertitudes. Les responsabilités relatées par le numéro un de l’UEH avoisinent une dizaine dont la conscience qu’a l’Université de réaliser plus de recherches, plus d’enquêtes, plus d’études, etc. La responsabilité de former plus de cadres au remplacement de ceux qui sont sur le point du départ (forcé ou fauchés par l’âge). De la nécessité pour les étudiants de contribuer par leur savoir à formater la conscience collective du peuple Haïtien.
M. Deshorme n’est pas indifférent à ce que traverse ce plus grand centre de formation supérieur du pays. Toutefois, il recommande deux choses à l’État Haïtien en vue de la régularisation du système. D’abord, il réclame la mise sur pied d’un véritable programme d’enseignement Supérieur dans le pays. Et, ensuite, exercer un contrôle rigoureux sur le fonctionnement des Universités de la place et des écoles de formation supérieure en fonction.
Le Recteur en a aussi profité pour réclamer une révision du décret de mars 2020. Fritz Deshorme a également envoyé un message au secteur privé des affaires pour lui demander d’avoir un autre regard sur l’Université. Celui qui tient les rênes de l’UEH a conclut en précisant que l’Université toute entière est consciente que sa responsabilité n’est plus la même que hier.