L’institut mobile d’éducation démocratique (IMED) peint un tableau sombre de la situation en Haïti. L’institution regrette que le pays n’est ni dirigé ni administré et que l’exécutif se prend le plaisir de démanteler toutes les institutions du pays. L’IMED, sidéré par cet état de fait, appelle la nation à se révéiller et défendre comme un seul homme les valeurs et les acquis en tant que peuple créateur de liberté.

L’IMED dit constater avec consternation la déchéance de la nation et la faillite de l’État incapable de rassurer la population face aux démonstrations de force des bandits qui opèrent en toute quiétude et à visages decouverts exhibant sur les réseaux sociaux leurs arsenales et leurs puissances de feu sans aucune intervention stratégique des forces de l’ordre. L’institut mobile se dit sidérer de voir comment la justice est en train d’être démantelée par une grève des magistrats provoquée qui exigent le respect scrupuleux de la constitution ainsi que la PNH incapable d’assurer la sécurité. L’IMED rappelle avec le coeur gros que la mise à genou de ces précitées fait suite à un parlement inexistant et les pouvoirs régionaux (les municipalités) controlés par l’éxecutif.

L’IMED dénonce et s’insurge par ailleurs par le démantèlement des institutions publiques devant garantir la souveraineté nationale. L’IMED dit regretter de voire qu’Haïti vit une catastrophe. Elle n’est ni dirigée ni administrée. L’institut constatant le dégré de délabrement de la situation se questionne sur l’objectif du chef de l’État qui donne des doutes sur sa volonté de garantir la bonne marche des institutions.

“Le pouvoir exécutif, en l’occurrence le chef de l’État est mandaté par la constitution du 29 mars 1987 pour garantir le bon fonctionnement des institutions de l’État, n’a pas été à la hauteur de ses missions légales. Si mission il s’est fixée”, se questionne Kettly Julien soulignant que les indicateurs en matière de respect des droits humains et de l’État de droit sont de plus en plus allarmants depuis l’accesion de cette administration au pouvoir.

La directrice exécutive de l’IMED, Kettly Julien, conclut que l’état haitien est tout simplement incapable de mettre fin à la prolifération des gangs armés, de garantir la sécurité et partant de réaliser des élections libres, honnêtes, crédibles et démocratiques dans le temps constitutionnel, de protéger les droits des citoyens, de rendre des comptes et d’assurer la transparence.

Fort de ce qui précède, L’IMED recommande à toutes les forces vives organisées et morales de la nation et tous les fils d’Haïti de se révéiller et d’agir comme un seul citoyen pour défendre les valeurs et les acquis en tant que peuple créateur de liberté.