Le parti PARASOL constate l’échec de la transition et appelle à la tenue d’élections dans le pays

Longtemps muré dans le silence, le parti “Patriyòt Rasanble pou SoveL Lakay” (PARASOL) revient sur la scène. Il en profite pour constater l’échec de la transition tout en remontant les bretelles des anciens opposants à Jovenel Moïse. Le parti persiste et signe qu’il doit y avoir des élections dans le pays au plus tard l’été 2023. Pour cela, il appelle à l’élection d’un comité d’entente nationale en vue d’aplanir les sentiers.

Dans une conférence de presse tenue à Port-au-Prince, le 29 août 2023, le parti PARASOL signe son come-back. Il appelle à la tenue d’élections dans le pays. Le président de ce parti, Yvon Bonhomme, a pris le soin de rappeler que la vision de la structure n’a pas changé. Le parti n’a pas non plus signé aucun des accords insipides qui font polémiques. Il a dû garder le silence pour observer les activistes anti-Jovenel qui on promit de mieux faire et de changer le système.

L’ancien DG du MHAVE n’a pas mis de gants pour fustiger les membres du SDP et consorts qu’il présente comme des manipulateurs. Des opportunistes qui ne cherchent qu’a tiré leur épingle du jeu. De fait, insiste-il, ils ont pourri davantage la vie de la population en seulement un an de transition. Il rappelle qu’ils ont passé dix ans à dénaturer le peuple, à saboter les dates historiques de la nation et à entraver la formation de la jeunesse. Au lieu d’éradiquer le système comme ils le prétendaient, ils s’accaparent des Ministères et d’autres postes clés au détriment des plus vulnérables, fait remarquer M. Bonhomme.

Constatant l’échec piteux des prophètes du bonheur et de la transition instituée sur mesure, le responsable du parti PARASOL appelle toutes les forces vives de la nation à la création urgente d’un comité d’entente nationale pour la paix dans le pays. Pour lui le moindre accord envisageable doit déboucher sur la réalisation des élections. En ce sens, il conseille aux différents signataires des accords de les scinder en deux ou trois regroupements pour se rendre aux urnes. Il est plus qu’une urgence, laisse-t-il entendre, que les politiques toujours éparpillés et égoïstes de se regrouper pour aller courtiser les votants dans tous les recoins du territoire en vue de leur octroyer leurs votes car, les futures élections doivent avoir lieu en été prochain au plus tard, conclut le politique.

Au passage, l’homme politique a profité pour faire des leçons aux autorités françaises pour leur comportement raciste vis-à-vis d’Haïti. M. Bonhomme invite le président français à se décomplexer par rapport à Haïti qui a courageusement marqué l’histoire du monde et de sa région d’une encre indélébile. ” C’est une honte pour la France d’intégrer le Core Group qui est illégal”, a-t-il martelé.