L’exécutif vient de faire publier le nouvel accord signé par une frange de la classe politique, du secteur économique et de certains représentants de la société civile, le 21 décembre 2022. D’importants partis politiques n’ont pas supporter cette initiative.
Pour la deuxième fois depuis qu’il est au pouvoir, le Premier Ministre de facto, Ariel Henry fait publier dans le journal officiel du pays, Le Moniteur. Cet accord baptisé” consensus national pour une transition inclusive et des élections transparentes ” vise à aider le Gouvernement à aplanir le sentier vers la réalisation des élections visant à renouveler le personnel politique d’ici 2024. Ce nouvel accord conforte le Chef de la Primature dans son poste qui lui octroie tous les pouvoirs. Il renforce le monocephalisme et ne garantit rien de concret qui aurait pu laisser penser à des jours plus sereins dans le pays.
D’anciens partis politiques n’ont pas paraphé ce document mis à part la fusion qui n’a jamais raté l’occasion d’endosser cette équipe au bilan désastreux. Le PHTK, Fanmi lavalas, l’OPL entre autres, sont les grands absents des partis signataires. Une frange du secteur économique évoluant en région avait, elle aussi prend sa distance à cet accord. Pour elle, les associations patronales qui supportent ce projet ne leur représente pas.
Notons au passage que l’un des organes charnière de cet accord galère encore à être installé. Le Haut conseil de transition (HCT) sévèrement contesté constitué notamment de Mirlande Hyppolite Manigat ne trouve pas encore une entente avec le PM pour être investi.
